Deux ans après avoir raté de près une qualification historique au CHAN 2018, les Comores se lancent de nouveau dans la course. Les Comoriens affronteront dans quelques jours la Namibie dans le cadre du 2è tour éliminatoire du CHAN 2020.
Pendant que l’équipe B des Cœlacanthes composée presque entièrement de locaux prend part actuellement aux JIOI 2019, une autre équipe se prépare pour prendre part aux éliminatoires du CHAN 2020. Un groupe confié à François Ali Charkane jusqu’à là sélectionneur des Cœlacanthes U20. Le technicien comorien a dévoilé pour l’occasion sa liste de 22 Cœlacanthes retenus pour cette double confrontation. Une sorte d’équipe C largement remaniée composée en majorité de néo-Cœlacanthes.
Avec Mohamed Riziki et Hicham Saïd Ansoya
Privé des meilleurs éléments locaux pour cette campagne du CHAN 2020, la tâche ne s’annonce pas facile pour le coach Charkane Ali François. Non retenus pour les JIOI 2019, Habib Youssouf, Misbahou Mohamed, Salimo Velonjara et Soilihi Tadjidine sont les seuls ayant pris part aux derniers éliminatoires présents dans cette liste. Le reste du groupe intègrent pour la première fois l’équipe nationale. On retrouve parmi ses nouveaux joueurs d’anciens internationaux U20 à l’instar de Mohamed Riziki, Hachim Abdou, Boina Abdallah, Akim Mhadji et Hicham Saïd Ansoya. Un groupe rajeuni mais avec pleins de talents qui peuvent faire la différence face aux namibiens.
Exemptées du premier tour, les Comores entreront en lice directement au second tour éliminatoire. Deux étapes donc à franchir pour les Comoriens avant une probable qualification en phase finale du CHAN 2020. Mais avant cela, les Cœlacanthes doivent d’abord faire face aux Braves Warriors qu’ils avaient déjà croisé en août 2017. En attendant l’inauguration officielle du nouveau Stade de Malouzini, le match aller au lieu vendredi prochain au Stade de Moroni. La manche retour est prévue une semaine plus tard le 2 août à Windhoek.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.