En amical face à l’Éthiopie le 25 en mars dernier, Yannick Pandor a honoré sa première sélection avec les Comores. Le Lensois est entré en début de seconde période à la place d’Ali Ahamada. Un moment de fierté.
« Quand j’ai vu le maillot avec les couleurs du pays et mon nom dans le dos… Mon grand-père Hamadi Kari, avait lui aussi été international comorien… Bon, après, il fallait bien me mettre dans le match. On ne doit pas seulement être dans le rêve mais aussi être concentré », s’est confié le jeune gardien de but Sang et Or. L’équipe nationale, Pandor l’attendait depuis deux ans.
« Mamie a pleuré après avoir raccroché »
Originaire de Marseille, Yannick a grandi avec les Comores et la culture comorienne dans le sang. En décembre 2020, il devait rejoindre les Cœlacanthes pour la Cosafa Men’s U20 mais contraint de déclarer forfait pour une blessure au doigt. Le parcours à la CAN 2021 et la fierté de ses parents à l’annonce de la liste du sélectionneur Younes Zerdouk l’ont marqué à vie.
« J’avais déjà eu quelques contacts pour la sélection U20. J’ai dit que j’avais envie de jouer pour cette sélection. Quand j’ai été appelé, ça a été énorme. Le téléphone sonnait de partout. Je crois vraiment que le mot fierté est le mieux adapté à ce qu’on a tous ressenti dans la famille. J’ai prévenu ma grand-mère Kari. Ma mère m’a rappelé quelques minutes plus tard en me disant « tu sais, ta mamie a pleuré après avoir raccroché ». La rendre heureuse et fière, c’était un moment incroyable. »
S’en est suivi une semaine de folie à Moroni suffisante pour s’intégrer dans le groupe. Une équipe qui vit bien et qui sait accueillir les plus jeunes. « J’ai été très bien accueilli. Cette équipe a vécu quelque chose de fort à la CAN. Elle m’a mis super à l’aise. Il n’y avait pas de plus anciens ou de plus jeunes, juste une grande famille. Cette adaptation a glissé tranquillement. C’était comme si j’étais à Marseille en fait ! (rires) ».
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.