Bien qu’aucun forfait majeure n’a été signalé dans son groupe, le sélectionneur Amir Abdou a constitué son onze de départ face au Togo sans son attaquant vedette El Fardou Ben Mohamed qui souffrait d’une petite blessure. Ayant rejoint le groupe jeudi après son transfert à Guingamp, Youssouf Mchangama débutait aussi le match sur le banc. Brillant lors du Cosafa Cup 2019, Ibroihim Youssouf a été aligné en pointe avec Mohamed Youssouf et Faïz Selemani.
Un début de rencontre timide sans grand intensité où les deux équipes restaient encore sur leurs gardes. Il fallait attendre le premier quart d’heure pour avoir le premier tir cadré du match avec Ancoub Mze Ali (16è). Mais les visiteurs bien en place vont reprendre le cours du jeu. Après la demi-heure de jeu, lancée en pleine surface, Dossevi sert Lawson qui trouve Kodjo Fo Doh Laba qui ne manque pas d’ouvrir le score pour les Éperviers. Mais ce petit avantage des visiteurs n’était que sur une période. Amir Abdou qui a effectué un changement tactique dès l’entame de la seconde période, a permis à ses joueurs de reprendre le cours du jeu.
Un providentiel Ibroihim Youssouf en pointe
L’entrée en jeu d’Ali Mmadi (46è) sur le flanc a fait le plus de bien à l’équipe. Et à peine entrée en jeu, il se voit refusé un penalty après un débordement côté droit et qui finit malmenée en pleine surface par Djené et Olufade. Mais deux minutes plus tard, les Cœlacanthes parviennent à revenir au score sur un coup de pied arrêté. Tel un renard de surface, Ibroihim Youssouf reprend parfaitement un coup franc de Bendjaloud Youssouf repoussé par Bassa Djeri (49è). Une égalisation très tôt dans la seconde période et qui a redonné espoir aux Cœlacanthes. Il aurait pu effectuer le doublé à 58è minute après un très gros travail de Faïz Selemani. Mais son tir à ras de terre passe tout juste à côté des cages de Djeri.
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.