Encore une une fenêtre FIFA qui va passer inaperçue. Ce lundi 7 novembre débute la fenêtre FIFA féminine du mois qui va jusqu’au mardi 15. Et comme en octobre, les Comores resteront inactives. Des absences à répétition qui confortent malheureusement le statut d’« équipe Cosafa » relégué à cette sélection nationale.
En septembre dernier, le monde du football pensait assister à la mise en place d’un nouveau projet pour les Cœlacanthes. Après deux ans d’inactivité, l’équipe nationale effectuait son retour sur la scène internationale durant la dernière Cosafa Women’s Cup 2022. Malgré un parcours chaotique, l’espoir d’une reconstruction du groupe demeurait encore. Le plan alors attendu par tous était de profiter des dates FIFA pour consolider les acquis et renfoncer le groupe avec de nouvelles joueuses professionnelles évoluant en D1 et D2 en France. Mais rien de tout cela ne semblait être une priorité ni pour le staff technique ni pour les autorités fédérales.
Surpris d’apprendre l’existence d’une fenêtre FIFA féminine en octobre, ils ont laissé entrevoir l’absence de vision et d’un projet cohérent pour les Cœlacanthes. La participation au Cosafa avec ses trois matchs de poules semblait suffisante pour bomber les torses et de se réjouir d’avoir déployé des « efforts considérables ». Est-il nécessaire de rappeler qu’en dehors de la Cosafa Women’s Cup cette équipe est inexistante ? Encore faut-il rappeler que ses forfaits à des compétitions internationales ne se comptent plus ?
En attendant le prochain Cosafa, la sélection pourrait se contenter d’un tournoi à quatre nations début 2023 en Arabie Saoudite. Prévu en janvier, période non-FIFA, il devrait regrouper aussi le Pakistan et l’île Maurice. Une compétition qui sera marquée, côté comorien, par l’absence de joueuses évoluant en Europe, éléments clés censés être au cœur du nouveau projet.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.