À la faveur d’un remaniement technique du gouvernement, l’ancien entraîneur de Ngazi Sport Djaanfar Salim Allaoui devient ministre des Sports. À 59 ans, il remplace Takiddine Youssouf qui occupait la fonction depuis le 26 août dernier.
Six ministres des Sports en six ans
Le bal des ministres en charge des Sports se poursuit sous la présidence d’Azali Assoumani. En six années de mandat, six personnalités. Après Salim Mohamed Abderemane, Salim Mahamoud Hafi, Ladaenti Houmadi, Nourdine Ben Ahmed et Takiddine Youssouf, c’est au tour de Salim Allaoui d’être parachuté à ce ministère qui n’en est un que de nom. Toutefois, il y a encore de l’espoir que cette sixième nomination soit peut-être la bonne.
Le nouveau locataire est issu du monde sportif. Entraîneur emblématique de Ngazi Sport, il n’a quitté le banc de touche que l’été dernier. Djaanfar Salim Allaoui a passé ses six dernières années à faire des Jaunes de Mirontsi cette équipe compétitive qu’elle est aujourd’hui. Un amoureux du football et des sports, conscient des enjeux qui l’attendent.
Les JIOI 2027 et le manque d’infrastructures
Bien qu’homme de terrain, la tâche s’annonce difficile pour le natif de Mutsamudu. D’abord pour le cumul de postes et de charges désormais à son actif. Le Ministre des Sports est aussi chargé de la Jeunesse, de l’Emploi, du Travail, des Arts et de la Culture. Une structuration souvent décriée par les différents acteurs de ces secteurs respectifs pour son inefficacité.
Enfin, au niveau sportif, Salim Allaoui hérite d’un secteur qui manque d’infrastructures. Le pays ne compte qu’un seul complexe répondant aux normes internationales. Plusieurs disciplines sont laissées pour compte faute de subventions et de plateaux sportifs. Un monde sportif sans repères à une année des JIOI 2023 à Madagascar et dans la perspective d’une éventuelle candidature des Comores pour l’organisation des JIOI 2027.
Articles similaires
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.