Longtemps perturbées par l’avènement du coronavirus, les compétitions interclubs africaines sont de retour. Les tirages au sort des tours préliminaires de la CAF Champions League et la Confederation Cup sont connus. Les ambassadeurs comoriens US Zilimadjou et Ngazi Sport connaissent désormais leurs adversaires.
A l’issu du tirage au sort de la CAF Champions League 2020-2021, le champion des Comores 2020 a hérité du botswanais Jwaneng FC. L’US Zilimadjou sera à sa première participation dans une compétition africaine. Le vainqueur de cette double confrontation retrouvera au tour suivant le Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud). L’occasion aux protégés de Soumeth Ahmed Ali de confirmer leur énorme saison à l’international. Les moroniens semblent avoir repris la nouvelle saison avec le meme dynamisme. L’USZ s’est imposée samedi en match d’ouverture du championnat devant l’Etoile des Comores (3-0).
En CAF Confederation Cup, Ngazi Sport affrontera Napsa Stars (Zambie). Le finaliste de la Coupe des Comores 2020 sera à sa deuxième participation dans cette compétition. Sa troisième participation à une compétition international depuis 2018. Le vainqueur de cette double confrontation fera face au mozambicain UD Songo. L’expérience des mirontsiens pourrait être d’une grande utilité. Son adversaire cette saison, Napsa Stars, a terminé quatrième du championnat zambien. Ngazi Sport a aussi réussi son début de championnat en s’imposant cet après-midi devant le JS Bazimini (4-1).
Les phases aller de ces tours préliminaires sont prévu le weekend du 27 au 29 novembre. Zilimadjou sera en déplacement à Gaborone pour affronter Jwaneng FC pendant que Ngazi Sport recevra Napsa Stars à Moroni. Les manches retours sont quant à elle fixées du 4 au 6 décembre. Et comme à chaque édition depuis 2005, les amateurs du ballon rond attendront avec impatience le club comorien qui franchira en premier le fameux premier tour.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.