Libre de tout contrat depuis son départ de Martigues, Ben Salim Boina a trouvé un nouveau projet pour se relancer. Le gardien de but international comorien débarque à l’US Endoume, en National 3. Cinq cent kilomètres plus au nord de la cité phocéenne, le jeune Rayan Lutin rejoint l’AJ Auxerre en provenance de Reims.
À la recherche d’un nouveau projet depuis début du mois, l’ancien portier de l’Athlético Marseille et du FC Martigues a trouvé gant à sa main. L’international comorien Ben Salim Boina était à la recherche d’un club dont il pourra avoir un rôle de numéro 1. Deux semaines plus tard, une opportunité de rebondir à l’US Endoume s’est présentée et semble avoir convaincu le numéro 2 des Cœlacanthes. Le club marseillais évolue en National 3. « Même si aujourd’hui je vais descendre d’une division, à l’US Endoume, j’ai obtenu la confiance des dirigeants afin d’évoluer en tant que numéro 1. Je vais pouvoir enchaîner les matches toute la saison. De plus, c’est un club historique et emblématique à Marseille. Il y a beaucoup à faire ici et je sais que je vais me régaler », s’est-il confié à Actufoot.
Rayan Lutin est auxerrois
Avec une ambition pour la CAN 2022, Ben Salim Boina veut surtout être pleinement opérationnel et compétitif d’ici janvier 2022. Une opportunité que ne lui offrait pas le FC Martigues. En jeunes, plusieurs éléments d’origines comoriennes sont laissés libres cet été après leur dernière année en centre de formation. Parmi eux, figurait Rayan Lutin qui était en fin de contrat avec le Stade de Reims. Le jeune ailier de 18 ans, meilleur joueur de la Danone Nation Cup 2012, n’a pas tardé à trouver un club pour poursuivre sa formation. Il a rejoint il y a une semaine l’AJ Auxerre. Appelé avec les Cœlacanthes U20 pour l’Arab Cup de sa catégorie, il retrouvera à Auxerre Iyad Mohamed, un ancien international U20 avec les Comores. Un « Comorian connexion » bientôt en équipe première de l’AJA ?
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.