Une semaine après la signature d’Aaron Kamardin, un autre jeune d’origine comorienne passe professionnel à Marseille. Pur produit du centre de formation phocéenne, le jeune Nassim Ahmed (19 ans) a paraphé son premier contrat professionnel avec l’OM. Le milieu de terrain évoluait jusqu’à présent avec la réserve marseillaise en National 2.
Au centre de formation de l’Olympique de Marseille depuis 2013, le jeune Nassim Ahmed vient désormais de franchir un cap important de sa carrière. Le jeune minot a paraphé ce vendredi son premier contrat professionnel avec son club formateur. Un contrat de trois ans qui le lie à l’Olympique de Marseille jusqu’en 2023. Le deuxième jeune d’origine comorienne à devenir professionnel à l’OM cette année après Aaron Kamardin.
Généreux sur le terrain avec un énorme volume de jeu
Pur produit du centre de formation phocéenne, Nassim Ahmed a gravi les échelons et les épreuves dans son club de cœur. Un milieu défensif mais capable de jouer sur l’aile gauche en défense et au milieu. Un pur gaucher, humble, travailleur et explosif sur le terrain. Ahmed est aussi doté d’un volume de courses important et d’une bonne faculté à se projeter vers l’avant. Deux fois élu « Jeune du mois » de l’OM en mars et octobre 2017. Il comptabilise depuis 2017, 56 rencontres pour 7 réalisations avec la réserve olympienne en National 2. Un joueur prompteur qui était suivit l’année dernière par aussi bien des clubs de L1 qu’en Premier League.
Sur les pas d’Abdallah Ali Mohamed, Ahmed fait partie de ses jeunes d’origines comoriennes qui émergent à l’Olympique de Marseille. De la pépite Isaac Lihadji dont l’avenir olympien semble incertain à El Omar Fardi et Salim Rachidi qui s’illustrent avec les U18 marseillais. Un Olympique de Marseille plus d’une dizaine de joueurs d’origines comoriennes dans son centre de formation. Une année aussi propice où plusieurs jeunes de la génération 2000 originaires de l’archipel des Comores signent leurs premiers contrats professionnels.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.