Sortant à peine d’une saison pleine avec l’Union Saint-Gilloise, Faïz Selemani régale déjà en ce début de saison du côté de la Belgique. L’international comorien a signé un doublé et une passe décisive hier face à Roeselare à l’occasion de la première journée de la Proximus League.
Un Faïz Selemani encore de gala
Courtisé en cette période de mercato, Faïz Selemani est pour l’instant concentré sur sa nouvelle saison avec l’Union Saint-Gilloise. Et pour le premier match de la saison, Selemani a vu les choses en grand dimanche face au KSV Roeselare. Le Comorien a été excellent et décisif. Et dès l’entame de la rencontre, il n’a pas tardé à ouvrir son compteur de buts. Sur un service en pleine de Serge Tabekou, il ouvre le score en dribblant à même le gardien adverse (10è). Il délivrera par la suite une passe décisive pour Tabekou (48è) avant de signer le doublé sur un penalty magistral joué à en deux temps en complicité avec Teddy Teuma (61è).
« Nous avons mené le match de bout en bout. L’équipe a livré une grosse performance et nous ne pouvions pas rêver mieux. Nous sommes restés sur les bases de la saison dernière. On a eu de la chance sur le penalty, et ça fait plaisir à tout le monde, surtout qu’on achève le match avec un chouette goal ! Deux buts et une passe décisive, je suis content mais on doit continuer. Là on va à Virton, qui est une bonne équipe. Il faut à tout prix se concentrer sur ce prochain match. » – Faïz Selemani
Une victoire au bout et un début de saison réussi pour celui qui sort d’une saison exceptionnelle dont il a été impliqué dans 29 réalisations toutes compétitions confondues. Suivra-t-il les pas de son ancien coéquipier Percy Tau et découvrir des nouveaux horizons ? L’international comorien est dans les tablettes de certaines écuries belges, néerlandaises, allemandes et même françaises.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.