A quatre semaines du début de la Cosafa Women’s Cup 2019, la composition des groupes est désormais connue. Logées dans le groupe A, les Comores retrouvent le redoutable Afrique du Sud, hôte de la compétition.
Longtemps relégué au second plan, le football féminin des Comores se relance. Boostée par son récent titre de l’UFFOI, l’équipe nationale féminine se lance dans les grandes compétitions internationales. Et pour une première dans cette campagne de reconstruction, les Comores prendront part dans quelques semaines au Cosafa Women’s Cup 2019 prévue du 31 juillet au 11 août à Port Elizabeth. La première participation de leur histoire dans la compétition.
Avec l’Afrique du Sud, Madagascar et le Malawi
Prévu ce mercredi à Johannesburg, le tirage au sort de cette édition 2019 a eu lieu ce matin en présence des dirigeants de la Cosafa et de la municipalité de Nelson Mandela Bay. Et pour leur première, les Cœlacanthes sont tombées sur le favoris du tournoi. Les comoriennes feront face à l’Afrique du Sud, champion en titre, mondialistes, plus titré en Cosafa Women’s Cup avec 5 sacres. Des retrouvailles sont donc prévus avec les Banyana Banyana cinq ans après le fameux 13-0 infligés aux comoriennes à Mitsamiouli.
En compagnie de Madagascar, un derby indianocéanique sera aussi au rendez-vous pour cet adversaire si familier. Les deux équipes se sont rencontrées à deux reprises dans l’histoire jusqu’alors des victoires des malagasy. Dernier adversaire des Comores, le Malawi figure parmi les favoris de ce groupe A. Les She Flames cartonnent déjà aux éliminatoires du tournoi féminin des JO 2020 de Tokyo. Elles ont laminés le Mozambique en avril dernier au premier tour avec un cumul total de 14 buts à 1.
Tirage au sort – Cosafa Women’s Cup 2019 :
- Groupe A : Afrique du Sud, Malawi, Comores, Madagascar.
- Groupe B : Zambie, Namibie, Maurice, Botswana.
- Groupe C : Zimbabwe, Mozambique, Angola, Eswatini.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.