C’est le Président de la CAF Patrice Motsepe qui a annoncé la nouvelle ce dimanche en conférence de presse. La CAN 2023 aura lieu en janvier et février 2024 en raison des conditions météorologiques en Côte d’Ivoire en juin et juillet.
Une météo pluvieuse en terre ivoirienne dans les dates initiales, ce n’est pas une découverte mais quelque chose de connue au moment même de l’attribution de la CAN 2023. C’est donc un rectificatif de la part de la Confédération africaine de football (CAF) afin de garantir des meilleurs conditions pour l’organisation de ce grand rendez-vous du football africain.
La Super League africaine arrive en 2023
Le ComEx annonce aussi le lancement de la future Super League panafricaine le 10 août prochain en Tanzanie. La saison inaugurale devra débuter en août 2023 et va regrouper 24 clubs. Ces derniers seront choisis selon le classement FIFA et sur la base d’une répartition géographique. À l’avenir, d’autres équipes auront la possibilité d’intégrer la Super League.
Su le plan financier, elle est censée générer 100 millions de dollars. Le futur champion percevra entre 11 et 12 millions de dollars de primes. Au-delà des clubs, premiers bénéficiaires, les 54 fédérations membres percevront chacune un million de dollars chaque année. Cette nouvelle compétition, d’après Motsepe, permettra également d’augmenter les recettes propres de CAF.
Enfin, la CAF a annoncé une augmentation de 150% de la dotation de la CAN féminine. Elle passe de 975 000 dollars à 2,4 millions de dollars, soit une augmentation de près de 1,5 million de dollars. À partir de cette édition 2022, l’équipe vainqueur empochera 500 000 dollars. L’équipe finaliste 175 000 dollars et les demi-finalistes recevront 225 000 dollars. Le ComEx annonce également que l’instance faitière étudie la possibilité de lancer prochainement une compétition U17 féminine avec des qualifications zonales.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.