Après l’Arab Cup U20, c’est au tour de l’équipe U23 des Comores de renoncer à une compétition majeure. Les Cœlacanthes seront absents des éliminatoires de la CAN U23 2023. Cela aurait été une première pour cette catégorie, toujours en attente d’effectuer ses premiers pas.
Indirectement, la Fédération de Football des Comores (FFC) met un terme à l’ambition tant espérée des Jeux Olympiques de 2024. À l’inverse de la FFC, nos voisins malagasy et mauriciens seront bel et bien de la partie. Le 1er tour des éliminatoires aura lieu du 19 au 27 septembre prochain. Sur les 8 équipes qui seront qualifiées pour la phase finale, seules les finalistes ainsi que le 3ème décrocheront leurs tickets pour Paris. L’équipe classée 4ème passera par un barrage intercontinental.
« On a en discuté au niveau du Comité et même avec les techniciens. Mais on a des arbitrages à faire par rapport aux moyens financiers disponibles. Et donc il y a plusieurs paramètres à prendre en compte », a répondu Saïd Ali Saïd Athouman à Comoros Football 269. Mais au-delà des moyens financiers, le Président de la FFC évoque une raison d’ordre technique. « Pour les U23 dont les meilleurs ont signé des contrats professionnels, les clubs refusent de les libérer quand les matches, surtout pendant les Jeux Olympiques, ne sont pas programmés pendant des dates FIFA. Car au départ nous visions, la participation aux Jeux Olympiques ».
Une absence surprise puisque la Fédération avait en 2021 émis son intention d’enfin lancer cette catégorie. Mais pour le moment, l’instance faîtière dit vouloir privilégier les catégories inférieures. « Nous privilégions les autres catégories comme les U17 ou les U20 par rapport aux moyens disponibles tout en continuant la réflexion sur la mise en place de l’équipe U23 et sa participation à des compétitions internationales ».
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.