Après une suspension de trois semaines, les compétitions de football à Ngazidja reprennent enfin, a annoncé le Ministère des Sports. Cette décision fait suite à une violente agression survenue lors d’un match de troisième division le 19 mars dernier.
Selon une note d’information, cette reprise ne se fera pas sans précaution : « Cette décision fait suite aux pourparlers engagés jusqu’ici entre le Ministère d’une part, les dirigeants de la Ligue et des districts de football, d’autre part, en vue de s’assurer que cette reprise ne débouchera pas sur de nouvelles violences », peut-on lire dans la note.
Le Ministre promet de sévir avec la plus grande fermeté
Malgré les séminaires et les campagnes de sensibilisation organisés pour lutter contre les violences dans les stades, ce phénomène continue de prendre de l’ampleur dans le football comorien, en particulier sur l’île de Ngazidja. Cette suspension n’est pas une première, et certains déplorent l’absence de mesures concrètes pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent à l’avenir.
Selon eux, les actes de violence devraient être suivis de poursuites pénales, au-delà des sanctions sportives. Et le Ministre Djaanfar Salim Allaoui semble être d’accord avec cette proposition. Dans la note, il précise que « le Ministère des Sports promet de sévir avec la plus grande fermeté, n’excluant aucune option, si de tels agissements venaient à se répéter ». Cette reprise des compétitions sera donc sous haute surveillance.
Actuellement en trêve pour le ramadan, les acteurs du football de l’île reprendront le chemin des stades à partir du 29 avril avec la 19è journée de D1. À titre de rappel, le club Mlekezo de Mwadja ya Hamahame, auteur de l’agression, est radié définitivement de toute activité relative au football. De plus, tous ses joueurs sont suspendus 10 ans de toute activité liée au sport, à l’exception des nommés Maoulida Ahamada et Aboubacar.
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.