Mercredi, au Stade Hassane Soilihi de Moroni, la sélection de Mitsamihuli-Mɓuɗe a remporté la deuxième édition de la Coupe Interrégionale de Ngazidja en battant en finale son homologue de Mɓadjini. Après un match serré qui s’est terminé sur un score nul de 0-0, les Nordistes ont finalement remporté la victoire 5-4 lors de la séance des tirs au but.
Organisée par l’Association Régionale des Entraîneurs et des Éducateurs de Football (AREF), la Coupe Interrégionale de Ngazidja réunit depuis 2021 sept équipes issues des 10 régions de l’île, ainsi qu’une équipe représentant la ville de Moroni, la capitale. La compétition débute à partir des quarts de finale. La sélection de Mitsamihuli-Mɓuɗe a dû venir à bout de Washili-Ɗimani (3-0) en quart de finale avant de battre le tenant du titre, Hamɓuu (1-0) en demi-finale.
Un tremplin pour les talents régionaux
Cette victoire est un véritable exploit pour les coéquipiers de Bilali Mourchidi qui ont su se montrer solides et déterminés tout au long de la compétition. Avec un jeu collectif et un esprit de solidarité, ils ont su faire toute la différence face à leurs concurrents. Il faut aussi noter que l’effectif des Nordistes regroupait de nombreux meilleurs éléments de la D1. Sur un plan individuel, avec deux réalisations, leur joueur Faidine Djamal a terminé meilleur buteur du tournoi. Ce jeune attaquant évoluait durant la première partie de la saison sous les couleurs de l’Étoile des Comores où il a été auteur de 5 buts.
La Coupe Interrégionale vise à promouvoir le football national et à élever le niveau général du football comorien, en permettant de découvrir de nouveaux talents dans les régions. Une compétition devenue en seulement deux ans un événement incontournable pour le football de l’île. Organisée pendant l’intersaison ou durant la trêve de Kashkazi, elle est également un événement rassembleur, offrant une atmosphère conviviale aux joueurs ainsi qu’aux supporters.
Articles similaires
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.