En retard par rapport à ses voisins, les Comores se tournent enfin vers la préparation des Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI) 2023. Jeudi 11 mai, la très attendue Commission d’Organisation locale des Jeux (COJ) a été mise en place, accompagnée d’un budget dédié à la délégation comorienne.
« La préparation des jeux est lancée administrativement », a affirmé Hilmy Aboud Saïd, Secrétaire général du Cosic. À trois mois de l’événement, les sportifs comoriens pourront bientôt y voir plus clair quant à la stratégie du pays. Les 20 fédérations membres du Comité olympique devront toutes répondre présentes au rendez-vous d’août prochain à Madagascar, à l’exception du tir à l’arc et de la gymnastique. On parle autour de 16 ou 17 sports qui participeront à ces JIOI, sur les 23 qui sont au programme. De plus, pour la première fois, le beach soccer et le beach-volley font partie des disciplines retenues.
Si certaines fédérations accusent un retard sur la préparation, le Cosic affirme qu’elles « travaillent depuis le début de l’année ». Du point de vue de l’organisation, l’établissement du COJ constitue une avancée significative. Il ne reste plus qu’aux commissions administrative, financière, médicale et de communication à entamer leur travail. Dans ce contexte, un budget a été établi pour accompagner la préparation, l’organisation et la participation de la Team Comores. Selon le Secrétaire général du Cosic, ce dernier s’élève à plus de 400 millions de francs comoriens, soit l’équivalent de plus de 806 mille euros.
Les budgets des délégations en ce 15 mai :
- Mayotte : 2,4 millions d’euros
- Madagascar : 1,8 million d’euros pour la préparation (provisoire)
- Seychelles : 2,7 millions d’euros (comprenant aussi les Jeux africains)
- La Réunion : 1,5 millions d’euros
- Comores : 806 mille euros
- Maurice : 506 mille euros pour la préparation
- Maldives : (non connu).
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.