Dans un coup de théâtre aussi inattendu que décevant, les Comores ont annoncé leur retrait de la deuxième édition d’African Beach Games 2023. Malgré son regroupement depuis mercredi dernier, l’équipe nationale ne pourra finalement pas se rendre à Hammamet, en Tunisie. Le premier match contre le Maroc était initialement prévu pour demain.
Ce forfait jette un froid sur les ambitions des Cœlacanthes, avides d’acquérir de l’expérience. En effet, ce tournoi aurait été également l’occasion de se qualifier pour les World Beach Games 2023. Selon nos informations, ce retrait est motivé par des raisons purement logistiques. Depuis un certain temps, le groupe était plongé dans l’incertitude quant aux moyens financiers nécessaires pour effectuer ce déplacement.
Les Cœlacanthes se tournent vers le tournoi de remplacement des JIOI 2023
Finalement, les fonds nécessaires ont été débloqués tard le weekend, mais il s’est avéré qu’il n’y avait plus de places disponibles dans les compagnies aériennes pour le voyage retour au pays début juillet, en raison de la période de haute saison. Une telle situation serait préoccupante, car cela signifie que les joueurs comoriens auraient été bloqués en dehors de leur pays pendant plusieurs jours. En effet, le tournoi se déroule du 27 au 30 juin, tandis que les places disponibles pour un retour aux Comores ne seraient libres qu’à partir du 12 juillet.
Face à cette réalité, la décision de se retirer de la compétition était inévitable. Malgré la déception, les Cœlacanthes pourront se consoler avec la participation au tournoi de remplacement des 11e JIOI. Ce dernier est prévu à Toamasina, à Madagascar, du 31 juillet au 6 août. En effet, le beach soccer, ainsi que d’autres épreuves, ont été retirés des JIOI 2023. Ils seront organisés séparément par les îles membres en dehors de la période des Jeux. Cette perspective offre aux Cœlacanthes une nouvelle occasion de se racheter.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.