Après la défaite contre Ngazi Sport, FCN Espoir termine la compétition sur une nouvelle défaite ce lundi face à l’US Zilimadjou. En totale maîtrise, les moroniens se sont imposés par 3 buts à 0 devant une formation de Nyumashwa qui n’a montré aucune résistance. La dernière affiche de cette Phase Nationale du championnat des Comores s’annonce désormais comme une finale.
Fatigués et en manque d’expérience, les coéquipiers de Hachimo Hamidouna n’ont pas fait le poids devant l’ogre de Zilimadjou. Sans rencontrer de résistance, le tenant du titre soigne son entrée en compétition en s’imposant devant Espoir de Nyumashwa. Après une demi-heure d’observation et après quelques tentatives, les moroniens parviennent à ouvrir le score par l’entremise de Nassim Mchangama (0-1, 37è). Cinq minutes plus tard, ils réalisent le break sur un coup de pied arrêté. Patrick Malbrouk double la mise d’une tête bien placée sur un coup franc exécuté par Fakira Ahmed Hassani (0-2, 42è).
Le titre va se jouer entre Ngazi et Zilimadjou
Au retour des vestiaires, les hommes de Soumeth Ahmed Ali maintiennent la pression. Mais bien que créatifs, ils n’arrivaient pas malgré tout à concrétiser leurs occasions, pêchent souvent sur la dernière action. Le salut viendra sur le banc de touche. Les entrées en jeu de Mohamed Youssouf et surtout d’Alpha Berthe ont redynamisé et apporté de la fraîcheur au jeu de l’USZ. Un choix tactique payant puisqu’en fin de rencontre, Zilimadjou alourdit le score avec une troisième réalisation signée Hachim Abdou (0-3, 90è+1). Entré en jeu quelques minutes plutôt. Désormais à égalité de points avec Ngazi Sport, l’US Zilimadjou aura à défendre son titre mercredi dans un match qui s’annonce déjà chaud bouillant.
Résultats et programme :
- 21 août : Ngazi Sport 3-2 FCN Espoir
- 23 août : FCN Espoir 0-3 US Zilimadjou
- 25 août : US Zilimadjou – Ngazi Sport.
Le Classement de la Phase Nationale de D1.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.
