Après avoir subi une défaite mercredi dernier face à Djabal FC lors de son premier match, Fomboni FC n’a pas réussi à se racheter hier contre Steal Nouvel. Les Fomboniens ont conclu leur parcours dans la Phase Nationale du Championnat des Comores avec un match nul 1-1, se retrouvant ainsi hors course pour le titre.
Dans ce mini-championnat, toutes les possibilités étaient encore ouvertes pour les coéquipiers de Manzil Mohamed. Une victoire aurait ravivé l’espoir, bien que mince. C’est avec cette volonté qu’ils ont entamé la rencontre face à Steal Nouvel. Dès le début du match, ils ont imposé un pressing élevé qui a finalement porté ses fruits. Une fois de plus, le duo formé par Tinah Randriamanantena et Nadjli Nasseldine est à l’origine de l’ouverture du score.
Un point crucial pour Steal Nouvel dans leur quête du titre
Suite à une récupération au milieu de terrain, Tinah est lancé en profondeur sur le flanc droit, centre le ballon et trouve Nadjli au premier poteau qui, d’un geste de la poitrine, envoie le cuir au fond des filets (9e minute, 0-1). Malgré des occasions de part et d’autre, le score n’a pas évolué. Il a fallu attendre une sortie NON contrôlée de Hifadhui Saïd Ansoya pour changer le cours du jeu. À la 70e minute, le portier de Fomboni sort légèrement de sa zone de récupération pour repousser de la tête un tir adverse avant de s’élancer dans les airs et de le dégager de ses mains. L’arbitre n’hésite pas à sortir le carton rouge.
Réduits à dix, les Fomboniens vont se replier en défense et subir de plus en plus les assauts des Simaois. Et dix minutes plus tard, Fidèle Djalaldine ramène les deux équipes à égalité (1-1, 81e). Steal Nouvel est revenu au score et a arraché un précieux point. Les hommes de Dhoulkifle Houdam s’offrent ainsi une finale à disputer demain contre Djabal (premier, 3 points). En cas de victoire, ils pourront décrocher leur tout premier titre de champion des Comores.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.