Après la publication de la liste des Cœlacanthes pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, le sélectionneur Stefano Cusin a expliqué ses choix et les attentes pour les prochaines confrontations.
Ce mardi, le groupe s’envolera pour l’Afrique du Sud afin de préparer ces deux rencontres, avec une attention particulière pour le derby de l’Océan Indien. « Pour moi, il n’y a qu’un seul match, le premier, celui contre Madagascar, » a déclaré Cusin. Il est à noter que les Comores n’ont jamais réussi à battre Madagascar jusqu’à présent. Leur dernier affrontement, entre équipes « A », remonte à novembre 2017 lors d’un match amical qui s’était conclu sur un match nul (1-1).
« On a les joueurs pour faire un bon match »
Bien que les Barea, quart de finalistes de la CAN 2019, connaissent actuellement une période difficile, ils demeurent des adversaires sérieux. « Je les ai vus jouer, on les a analysés », a déclaré Cusin. « C’est une équipe qui est très forte au milieu de terrain et devant, une équipe qui ne méritait pas de perdre contre le Ghana (1-0 en novembre 2023, ndlr). C’est une équipe qui peut vous mettre en danger à n’importe quel moment parce qu’ils ont de bons joueurs et ils ont aussi la mentalité. Ce sont des accrocheurs, des bagarreurs. C’est une équipe qui est difficile à jouer et aussi expérimentée, donc c’est sûr que ça va être un match difficile, c’est normal. »
Les Cœlacanthes, sur une bonne dynamique, ont aussi des arguments à faire valoir en termes de jeu et d’intensité. « Nous aussi, on est des bagarreurs, on a la qualité, on est des accrocheurs, et je pense qu’on a les joueurs pour faire un bon match, » a-t-il insisté. « J’ai une idée de comment aborder le match, on en parlera avec les joueurs. »
En tête du Groupe I avec 6 points, les Comores affronteront Madagascar le 7 juin à Johannesburg, suivi du match contre le Tchad le 11 juin à Oujda.
Articles similaires
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.