À deux jours seulement de la clôture de la onzième édition, le Conseil international des jeux (CIJ) a pris la décision de retenir la candidature des Comores pour accueillir les JIOI en 2027. Ibrahim Mohamed Mze, président du COSIC, exprime sa fierté face à cette désignation : « C’est un challenge, nous sommes en mesure de le relever », déclare-t-il humblement.
C’est la quatrième fois que les Comores obtiennent le feu vert du CIJ pour accueillir cet événement de renom dans la région. Toutefois, lors des trois tentatives précédentes, l’archipel s’était vu retirer l’organisation en raison du manque crucial d’infrastructures. Cette fois-ci, les autorités affirment que leur projet « JIOI Comores 2027 » est bien plus qu’un rêve. Cependant, sur le plan technique, des défis considérables restent à relever.
Près d’un tiers des infrastructures nécessaires ne sont pas encore en place. Les Comores souffrent d’un manque criant d’installations sportives adaptées à un événement de cette envergure. Un seul stade olympique, mal entretenu, constitue la maigre contribution de l’archipel en termes d’infrastructures sportives. De plus, des équipements tels qu’une piscine olympique, un gymnase, des terrains de tennis, et bien d’autres, font cruellement défaut.
En outre, l’hébergement des athlètes demeure un enjeu majeur, étant donné que les JIOI rassemblent environ 2 000 personnes. La construction d’un village olympique s’avère donc impérative. Ainsi, la grande question qui demeure est de savoir comment les Comores parviendront, en moins de quatre ans, à mettre en place les installations sportives indispensables ainsi qu’un cadre social approprié pour garantir le succès des JIOI 2027. Le défi est immense.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.