Une première difficile mais enrichissante. Les Comores sont entrées en lice vendredi 23 mai à l’Arab Futsal Cup 2021 qui se déroule actuellement au Caire, en Égypte. La première participation pour les Cœlacanthes dans ce tournoi mais aussi une première à l’international en compétition officielle. Entre découverte et apprentissage, les Comoriens sont en quête d’expérience.
Une équipe des Comores en construction
Il y a parfois des débuts difficiles qui rassurent. C’est le cas des Cœlacanthes version futsal qui ont manqué leur début à l’Arab Futsal Cup 2021. Les Comores se sont inclinées d’entrée contre l’Arabie Saoudite (4-1) avant de tomber devant le Maroc (3-1). Deux rencontres avec deux visages différents pour les Cœlacanthes. Si le premier match était vide d’initiatives, le second a présenté une évolution sur le plan du jeu. Un autre état d’esprit a caractérisé ce deuxième match contre les Lions de l’Atlas, champions d’Afrique en titre et mondialistes. Les protégés de Jean-Philippe Lutin et Sabry Bezahaf n’étaient pas loin d’ailleurs de créer la surprise contre les marocains après avoir réussit à tenir intact leur cage en première période.
Malgré ses deux défaites, les Comores restent encore mathématiquement en course pour une place en quarts de finale. Une victoire avec 3 buts de différence contre les Émirats Arabes Unis pourraient qualifier les Cœlacanthes, qui se retrouveraient à la deuxième place du Groupe B. Une opération conditionnée par une défaite des Saoudiens devant le Maroc. Terminer sur une bonne note tel est le souhait affiché en tout cas par le staff technique. « On ne veut pas partir avec que des défaites vu la montée en puissance qu’il y a avec le groupe, assure le sélectionneur Jean-Philippe Lutin. On est vraiment motivés et déterminés à réaliser un bon résultat. L’état d’esprit est au beau fixe. Les garçons sont déterminés, ils veulent gagner ». La balle est désormais dans le camp des coéquipiers de Nadhir Bacar.
Classement Groupe B – Arab Futsal Cup 2021
Terminer sur une bonne note devant les Émiratis
Sur le papier, les Émiratis partent favoris avec leur grosse victoire de dimanche devant l’Arabie Saoudite (6-3). Une équipe qui va trop vite mais qui pèche souvent sur certaines configuration. Des opportunités que pourraient bien exploiter les Comoriens pour prendre le dessus. La transformation qui s’est faite face au Maroc donne de l’espoir pour cette dernière rencontre du groupe B. Les deux réalisations des Comores déjà inscrites dans ce tournoi témoignent de cette capacité à construire et à se projeter vers l’avant. Du but de Souadroudine Ahamada contre l’Arabie Saoudite au coup de canon conclut en fin de rencontre contre le Maroc par Mounawar Hamadi. Le potentiel offensif y est et les automatismes commencent à s’installer. Il ne reste plus qu’à être plus décisifs et rester vigilants tout au long de la rencontre.
Mais quelque soit l’issu de la rencontre de ce soir, cette Arab Futsal Cup 2021 aura posé les bases de ce groupe. Une équipe en construction qui, malgré ses débuts difficiles, a montré qu’elle a du potentiel. « Une nouvelle expérience, avance quant à lui Mazen Saïd Salim, capitaine des Cœlacanthes. C’était deux matchs compliqués mais enrichissants pour nous. Tout simplement parce que c’est un groupe qui commence à se connaître. Cela fait quelques jours qu’on est ensembles mais un groupe unit et soudé ». Le pivot de l’UJS Toulouse a foi en l’avenir du futsal comorien. Il leur faut d’après lui juste le temps de mettre les bons ingrédients au sein du groupe pour avoir une équipe compétitive. « Je pense qu’avec le temps on va réussir des belles choses. On commence à trouver quelques automatismes pour l’avenir. Il nous reste à enchaîner les compétitions, faire des résultats et être à la hauteur internationale dans un futur proche ».
Le calendrier des Comores dans le Groupe B
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.