Après l’équipe nationale de beach soccer qui affronte la France début avril, c’est au tour de celle du futsal de se mesurer contre un géant de la discipline. Les Comores feront face au Brésil le 10 avril à Toulon, en France.
Quatre mois après leur dernier rassemblement, les Cœlacanthes Futsal entreront en regroupement du 7 au 12 avril. Ce sera du côté de Marseille que les coéquipiers de Faouziddine Abal vont se retrouver. Les Comoriens feront face en amical à leurs homologues auriverdes. En tournée en Europe, le Brésil disputera aussi deux autres rencontres contre la Slovénie et la France les 5 et 6 avril respectivement.
La Seleção devait par la suite disputer un match en Biélorussie mais finalement annulé en raison de la situation politique. Ce qui a contribué en partie au choix de joueur contre les Cœlacanthes. Créée en 2018 avant d’être relancée en mai 2021, l’équipe nationale de futsal est dans une dynamique de construction.
Préparer les éliminatoires de la CAN 2024
« Ce n’était pas du tout prévu de jouer contre le Brésil. On avait pour objectif de jouer contre des équipes de notre calibre. Progresser petit à petit et ne pas se bruler les ailles. Mais quand l’opportunité s’est présentée, on ne pouvait pas refuser. C’est une opportunité qui risque peut-être de ne pas se présenter de sitôt. C’est un match de prestige qui peut mettre de la lumière sur le futsal comorien et africain », souligne le sélectionneur Sabry Bezahaf.
Les Comores espèrent cependant gagner en expérience pour leurs prochaines échéances continentales. « Notre objectif est de mieux se préparer et être prêts pour les éliminatoires de la CAN 2024, poursuit Bezahaf. On espère profiter de toutes les dates FIFA pour faire effectuer des stages. Entre temps, on espère participer à des tournois régionaux comme l’Arab Futsal Cup et le Cosafa Futsal Championship. Cela nous permettra de voir un maximum de joueurs et commencer à créer un groupe solide avec un noyaux de bons joueurs ».
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.