Samedi en visioconférence, fut présenté à la presse un projet ambitieux visant à une qualification de Madagascar aux Jeux Olympiques de 2024. Un projet porté par la Fédération Malagasy de Football (FMF) et l’Union des Footballeurs Internationaux et Cadres Sportifs Malagasy (UFICASM).
Préparer la relève des Barea telle est l’ambition affichée par nos voisins malagasy. Leurs équipes nationales de jeunes étaient aux abonnés absents ces dernières années sur la scène internationale. Désormais, Madagascar signe son retour à commencer par la création d’une équipe Espoirs U23. La FMF a mobilisé pur cela tout un staff composé de techniciens, recruteurs et agents FIFA.
L’objectif affiché à court terme reste les Jeux Olympiques de Paris 2024. Un premier stage est au programme ce mois en France et va regrouper à la fois des jeunes U20 et U23 de la diaspora. Il se terminera par une opposition amicale le 13 novembre contre Lusitanos Saint Maur, club de National 2. La Grande Île procédera par la suite à des détections au niveau local jusqu’à établir une liste définitive en 2022 pour son équipe Espoirs.
Les Comores tardent à se structurer
Mais au-delà de ces derniers, les réformes concernent toutes les équipes de jeunes. À commencer par les U17 garçons. Madagascar prendra part début décembre à la Cosafa Boys’ U17 à Maseru. Quatre ans après sa dernière participation. Une dynamique qui va certainement se poursuivre avec la Cosafa Men’s U20 en fin d’année.
Une approche qui devrait interpeler la Fédération de Football des Comores (FFC). Ses équipes de jeunes, pas encore structurées, enchaînent les forfaits et les irrégularités. Contactés, ni la Direction Technique Nationale ni le Secrétariat Général n’a donné suite à nos sollicitations. Jusqu’à présent, les équipes de jeunes des Cœlacanthes ne disposent pas de staffs techniques stables et officiellement établis. Il n’existe non plus aucune cellule de détection que ce soit localement ou dans la diaspora.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.