Jeudi 6 juillet à Rabat, la Confédération africaine de football (CAF) a procédé au tirage au sort des éliminatoires de la CAN féminine 2024. Au total, 42 nations se sont engagées dans cette course effrénée qui va s’étaler sur deux tours qualificatifs. Cependant, la sélection comorienne, pour des raisons qu’on ignore, n’a pas été inscrite par sa Fédération.
Encore une fois, les Cœlacanthes vont observer de loin leurs homologues se mesurer pour cette compétition tant convoitée. Non engagées pour les qualifications du tournoi de football féminin des Jeux Olympiques de 2024, elles seront également absentes pour les éliminatoires de la CAN Féminine 2024. Deux joutes majeures qui auraient pourtant offert un tremplin aux coéquipières d’Anlaouia Hadhirami. Et ce n’est pas la première fois que les Comoriennes sont laissées pour compte. Les Comores brillent par leur absence pour la quatrième fois consécutive aux éliminatoires de la CAN. Leur dernière et seule participation remonte à 2014, il y a de cela neuf longues années.
Une si longue période d’absence témoignant d’un manque cruel de vision et de politique fédérale pour le développement du football féminin comorien et l’essor de son équipe nationale. Ce nouvel énième forfait ne fait qu’accentuer le sobriquet peu glorieux attribué à cette sélection, qualifiée souvent d’ « équipe Cosafa », en référence à la seule compétition où elles prennent part (3 éditions sur 9).
En ce qui concerne les éliminatoires, trois de nos voisins se sont lancés dans la bataille. Le Mozambique va affronter le Sénégal, tandis que la Tanzanie sera confrontée à la Côte d’Ivoire. De son côté, l’île Maurice se mesurera à la Guinée. Le pays hôte, le Maroc, est exempté des qualifications, tandis que l’Afrique du Sud, championne en titre, ainsi que la Zambie, feront leur entrée directement lors du deuxième tour.
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.
