C’est à Arusha au pied du Kilimanjaro que la toute nouvelle compétition de la CAF a acté sa naissance. Au total, 52 associations membres sur 54 ont participé au lancement de l’Africa Super League. Elle censée être un vivier pour le développement du football africain et un moyen de garantir des revenus financiers importants.
La saison inaugurale se tiendra en août 2023 et va regroupera 24 clubs issus des six zones de la CAF. Il est prévu de se tenir au total 197 matchs. Elle sera dotée d’un prix total de 100 millions de dollars et le vainqueur empochera 11,6 millions de dollars. Selon Patrice Motsepe, la CAF a l’intention de verser 1 million de dollars tirés des fonds de la compétition à chaque association membre. De plus, la CAF va consacré 50 millions de dollars pour le développement du football des jeunes et des femmes.
« Le succès du football de club est basé sur la viabilité commerciale. Pour nous, l’Africa Super League est l’intervention la plus importante pour le développement et l’avancement du football en Afrique », déclare le Président Motsepe. Une vision du football que partagent plusieurs dirigeants de clubs. Pour Barbara Gonzalez, directrice générale du club tanzanien Simba SC, « l’existence de ce nouveau tournoi ouvrira certainement plus de possibilités aux clubs de gagner de l’argent et aux joueurs d’en profiter. »
« L’Africa Super League est l’un des développements les plus passionnants de l’histoire du football africain et l’objectif que nous essayons d’atteindre est très clair : le premier est de s’assurer que le football africain de club est de classe mondiale et rivalise avec les meilleurs au monde. Il s’agit de l’avenir du football africain, il s’agit pour l’Afrique de prendre en charge son avenir. Pour ce faire, nous avons besoin d’argent. » – Patrice Motsepe, Président de la CAF.
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.