Un temps annoncé du côté du FC Nantes, Youssouf Mchangama a finalement opté pour Auxerre, promu en Ligue 1. L’ancien capitaine de Guingamp, auteur d’une très belle saison, avait décidé de ne pas prolonger son aventure en Bretagne.
Un joueur libre sur le marché des transferts qui attirait des convoitises. Des clubs français et d’ailleurs ont tenté de s’offrir ses services. À en croire l’intéressé, qui s’est confié à l’Yonne, certains clubs étrangers lui avaient formulé des offres colossaux. « J’ai eu beaucoup d’offres, certaines avec des chiffres qui donnent mal à la tête. Mais rester en France et découvrir la Ligue 1, ce n’était pas une question d’argent pour moi. C’est la consécration de tous mes efforts sur le plan sportif. »
Une fierté de porter les couleurs auxerroises
Une ambition de longue date qui s’est matérialisée jeudi avec l’AJA. Mchangama précise également que les Auxerrois avait établi un contact avant même la fin de la saison. Et c’est l’attention qu’ils ont porté à son égard qui a fait la différence. « Il y avait eu des premiers contacts avant que le club monte. Je savais que si le club montait, il était intéressé. Signer à Auxerre, c’est une fierté pour moi, pour ma famille […] Tout le monde me voulait à Auxerre. J’ai eu le coach, le directeur général, le nouveau coordinateur sportif. Tout le monde m’a montré son envie que je rejoigne le club. C’est ça qui a fait la différence. »
Enfin, l’histoire et ce que représente l’AJ Auxerre ont fait qu’il n’a hésité aucunement à poser ses valises à l’Abbé Deschamps. « Le boom que ça a fait sur mon téléphone est incroyable. Arriver à l’AJA qui vient de monter et découvrir la Ligue 1 avec ce club, c’est un plaisir. C’est un club mythique, le club de notre enfance à tous. Quand je regardais la Ligue 1 dans ma jeunesse dans les années 97-2000, ça faisait partie des clubs qui me faisaient kiffer. Découvrir la Ligue 1 avec un club avec une histoire riche comme l’AJA, c’est parfait. »
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.