L’Arab Club Champions Cup est de retour après deux années d’absence, pour une 30ème édition qui s’annonce passionnante. Organisée en Arabie Saoudite, la compétition débutera le 1er mars avec le tour préliminaire. Et en tant que champion des Comores en titre, c’est Volcan Club de Moroni qui représentera l’archipel à ce stade de la compétition.
Cette édition 2023 portera le nom de « King Salman Club Cup » en l’honneur du roi saoudien Salman bin Abdulaziz. L’Union des associations arabes de football (UAFA) a annoncé la participation de 37 clubs provenant de ses 22 pays membres. Ce tour préliminaire qui regroupera les pays les moins classés est prévu du 1er au 5 mars. Il verra Volcan Club s’opposer à l’AS Arta Solar7 (Djibouti), Horseed SC (Somalie) et Al-Fahman Abyan (Yémen).
Des matchs éliminatoires directs
Toutefois, le format a changé pour cette édition. Les quatre équipes ne forment plus un groupe mais s’affrontent en matchs éliminatoires directs, de sorte qu’un seul club sera qualifié pour le prochain tour. Ainsi, trois rencontres sont au programme. Un tirage au sort sera effectué le 1er mars pour déterminer les deux premières oppositions prévues pour le 2 mars. Les vainqueurs s’affronteront en finale le 5 mars. Toutes ces rencontres auront lieu à Djeddah.
Sur un plan technique, chaque équipe aura droit à 18 joueurs dont 2 gardiens de but plus 10 membres de délégation (staff technique et officiels). Les quatre équipes sont attendues sur le territoire saoudien le 28 février. Les déplacements ainsi que l’hébergement sont pris en charge par l’UAFA. Enfin, chaque club percevra à ce stade de la compétition une somme de 20 000 $ comme frais de participation.
Ce sera la deuxième participation de Volcan Club dans la compétition après l’édition 2017. Au cours de l’histoire, six clubs comoriens ont pris part à l’Arab Club Champions Cup, mais seul Steal Nouvel de Sima a réussi à dépasser l’étape des préliminaires en 2012.
Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.