De la persévérance et un travail acharné finissent par payer. C’est ce qui caractérise le parcours ondulé de Mahamoud Mroivili, dernier rempart de club tanzanien Coastal Union. Le natif de Mitsamihuli a disputé hier, à 31 ans, au Sheikh Amir Abeid d’Arusha, son premier match en professionnel.
Premier match de la saison en championnat et première victoire. La formation de Tanga s’est imposée 1-0 devant Kinondoni Municipal Council (KMC). L’unique but de la rencontre est inscrit sur penalty par Moubarack Amza à la 37ème minute. Quant au Comorien, décisive à plusieures reprises, il signe ainsi un clean sheet et annonce la couleur pour la suite.
Première réussie aussi pour Ali Ahamada
Formé à Coin Nord, Mahamoud Mroivili fait les beaux jours du club nordiste avant de porter les couleurs de Volcan Club, Enfants des Comores, Ngaya Club et du rival Apache Club. Il porte pour la première fois le maillot Vert des Cœlacanthes en 2009 à l’occasion de la Cosafa Cup. Ces deux dernières années, il a un temps évoluer dans le beach soccer avant rechausser les crampons sur du gazon.
Plus tard dans la soirée, à Dar es Salaam, un autre Comorien effectuait aussi ses débuts. L’ancien portier de Toulouse Ali Ahamada disputait son premier match en Ligi Kuu avec Azam FC. Les Bleu et Blanc de Chamazi se sont imposés 2-1 face à Kagera Sugar. Ce sont pourtant les visiteurs qui ouvrent le score, très tôt, par l’entremise d’Anuary Jabir après seulement dix minutes de jeu. Le Zimbabwéen Prince Dube réagit sept minutes plus tard avec l’égalisation avant que Tepsie Evance n’offre la victoire à Azam en seconde période (57è).
O U R G O A L S ⚽⚽
Bao mbili safi kutoka kwa nyota wetu @princemgadafi na Tepsie Evance, zilizofungua msimu wetu mpya wa ligi kwa ushindi muhimu.
Well done Lads! 🔥@Yusufbakhresa @AbdukarimAmin #weareazamfc #timuborabidhaabora pic.twitter.com/N22LiAaTlp— Azam FC (@azamfc) August 17, 2022
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Fondateur et Rédacteur en chef de Comoros Football 269. Un passionné de football africain et un éternel fan de Young Africans (Yanga). Entre le Taarab qui l'inspire et d’être possédé au moindre lyrics d'un Igwadu, il demeure au moins un Makua de culture Swahili.
